Point 4.3 Résolution de vote secret pour une grève sociale le 1er mai
Considérant l’appel du Syndicat du personnel enseignant du Cégep de Sherbrooke (SPECS-CSN) à déclencher une grève sociale d’une journée le 1er mai 2015 et les votes tenus et à tenir sur ce sujet dans de nombreux syndicats de la FNEEQ-CSN et de la FEC-CSQ;
Considérant que les mesures d’austérité du gouvernement libéral menacent gravement les structures québécoises de solidarité sociale et les services publics québécois;
Considérant que ces mesures affaiblissent et appauvrissent le système public d’éducation du Québec (augmentations de frais et baisses de service pour les étudiants, coupures de postes et augmentations indues de tâche pour les personnels);
Considérant que le 1er mai, journée internationale des travailleurs et travailleuses, représente un moment symbolique important qui sera marqué par de nombreuses manifestations et actions de perturbation partout à travers le Québec;
Considérant qu’une journée de grève sociale est un moyen de pression rarement utilisé par le mouvement syndical, ce qui enverrait un message fort d’opposition aux mesures d’austérité;
Considérant qu’une telle journée démontrerait au gouvernement notre ferme volonté de nous mobiliser à l’automne dans le cadre des négociations du secteur public;
Il est proposé :
Que le SPPCEM travaille à la planification, l’organisation et la promotion de la grève sociale du 1er mai 2015;
Que les membres du SPPCEM débrayent le 1er mai 2015 si les conditions suivantes sont réunies :
- au moins dix (10) syndicats du Regroupement cégep de la FNEEQ ou au moins dix (10) syndicats affiliés au Conseil central de la Montérégie (CCM) débrayent le 1er mai 2015;
- la CSN appuie le SPPCEM afin qu’il puisse défendre adéquatement devant les tribunaux, si cela s’avère nécessaire, le droit de ses membres à faire la grève, qu’il s’agisse d’une grève dans le cadre d’une négociation de conditions de travail ou qu’il s’agisse d’une grève sociale;
Que cette journée ait pour but de dénoncer les mesures d’austérité ainsi que les atteintes faites à l’ensemble des services publics, particulièrement en éducation.